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​Agrile du frêne et détection des maladies

L'agrile du frêne

Qu’est-ce qu’un agrile? Ça sonne comme un nom d’oiseau, vous ne trouvez pas? Mais ce n’en est pas, bien que ce soit ailé à la dernière étape de leur vie. Il s’agit d’un insecte. Assez beau d’ailleurs, car son corps d’un demi-pouce de long est d’un joli vert aux reflets métallisés. Certaines surfaces de planchers pourraient même s’en inspirer. Mais la bestiole n’a en fait rien de sympathique pour un propriétaire qui a des frênes sur sa propriété, car l’agrile du frêne dans son stade larvaire endommage le bois interne de ces arbres en y forant des galeries dans le cambium et, à maturité, quand il en ressort, il grignote son feuillage. Bref, c’est un insecte ravageur. 

Faisons un peu d’histoire. Ouais, même les insectes ont la leur, vous savez. L’horrible petit importun vivait jusqu’à un passé récent en Asie. Or, un beau jour, l’idée lui a pris de s’embarquer pour l’Amérique du Nord. En 2002 plus précisément; et cela, en tant que passager clandestin dans tout ce qui se compose de bois de frêne. Ce peut-être des palettes, des caisses… du moment que ça traversait l’océan. Le Canada lui a plu semble-t-il, car il est resté, au Québec aussi. Grand mal nous en fasse. À l’intérieur du pays aussi c’est la clandestinité dans du bois de frêne qui lui permet de se déplacer. Encore des palettes, des caisses… du bois de chauffage aussi, quand les cordes contiennent de son bois de prédilection. ​

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En prendre conscience permet donc de demeurer aux aguets : en présence de tout ce qui est de l’ordre de l’essence du frêne, l’agrile du frêne est susceptible de s’y trouver! ​

Résultats pour le frêne

Qu’est-ce qu’une larve blanche foreuse de bois peut bien faire comme tort à de grands et majestueux colosses comme les frênes? 
  
En fait, la larve est assez pernicieuse, car elle peut s’affairer assez longtemps avant qu’on ne rende compte de sa présence. Puis, soudainement, il est trop tard : l’attaque est si importante que le végétal se dirige vers une mort rapide et inéluctable. 
  
Très structuré, ce ravageur découpe son attaque en quatre périodes. Le tout peut s’échelonner sur cinq ans environ, mais parfois, la décimation est complétée sur aussi peu qu’un an.  
  
La première étape s’opère en catimini durant deux ou trois années, alors que les larves vivent à l’intérieur du bois de l’arbre. Ensuite, entrent en scène les indices visuels, de manière graduelle. La bestiole a aussi un côté artiste, il faut croire, car elle procède du haut vers le bas, ce qui permet de déceler sa présence, puisque ce schéma lui est propre.  
  
Au bout d’une autre année environ, le stade deux se pointe avec les premiers signes de ravages apparents. On sent que la cime est moins fournie et les feuilles ont quelque peu jauni. Le troisième stade constitue une aggravation des indices visibles : des gourmands entreprennent de pousser sur le tronc et les cimes se dirigent vers un dégarnissement entier. D’ailleurs, le dernier stade est marqué par une des gourmands en surnombre et une pelée sévère de l’écorce.  
  
Alors, si ce n’est pas déjà le cas, l’arbre va terminer sa vie très prochainement. En tout cas, rien ne pourra plus être fait pour lui : cet arbre devra être coupé. Mais en fait un frêne attaqué à moitié pourrait déjà être abattu. Par contre, cette mesure ne doit pas s’effectuer durant les mois de propagation, soit de mars à septembre. De plus, il est fortement recommandé d’aller jusqu’à un essouchage. 
  
Comment une telle dévastation peut-elle se produire? L’élément fatal est probablement le creusage de galeries, car peu à peu, la circulation de la sève est compromise. Le plus déplorable, c’est que cet insecte n’a pas de prédateur naturel en Amérique du Nord, d’où la difficulté à l’enrayer, puisque rien n’arrête sa reproduction. ​

Quels indices révèlent que l’agrile du frêne est en activité?

Bon, les petites « bibittes » ne mangent pas les grosses; alors, autant vous occuper de la situation vous-mêmes, vous dites-vous peut-être! 
  
Là encore, des éléments non évidents de premier abord comptent pourtant énormément. Pour que les remèdes soient efficaces, il convient de connaître les diverses maladies des arbres, de les distinguer des ravages par des insectes, de savoir quel insecte laisse quels indices de son passage, et surtout, surtout, quel remède associer à quel tableau de figure. Nos experts sont bien au fait de tout ceci. 
  
Plus particulièrement, quand l’ennemi juré est un agrile du frêne, vaut mieux faire vite. Aussi, sa présence doit être discernée le plus tôt possible. Ce qui suppose de savoir lire les signes laissés dans l’arbre, alors qu’ils sont encore inapparents pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’en voir. En plus, ils sont très difficiles à séparer de signes sans conséquences. Autrement dit, ils peuvent très bien passer inaperçu. 
 
Nos spécialistes sont notamment sensibles à des signes qui se situent surtout en hauteur, dans un premier temps. Certaines crevasses ou des écoulements de sève, de l’écorce qui manque par endroits ou dont la couleur a changé, voilà autant de détails qui vont leur mettre la puce à l’oreille (sans jeu de mots!). Mais pourquoi, pardi, l’écorce se décolle? Rien de magique. Les écureuils se gavent de ces larves et les pics viennent percer l’écorce de leurs becs pour les y déloger. Les trous qu’ils font s’ajoutent donc aux indices à savoir détecter. D’ailleurs, un autre signe important n’a pas encore été mentionné : le pauvre frêne subissant un stress se met à produire des samares en abondance, comme bien d’autres arbres en situation anxiogène pour eux. 
  
N’oublions pas non plus les dégâts internes larvaires dus aux galeries creusées. Celles-ci ressemblent à des serpentins. Mais comment font ces petites bestioles pour sortir de cette prison de bois? Ce sont des foreuses, n’est-ce pas? Alors, elles pratiquent tout simplement des trous de sorti, dont la circonférence fait à peu près 4 mm. Leur forme est un « D » majuscule caractéristique, causé par leur abdomen arrondi et leur dos plat. 
 
Aussi, remettez-vous-en à nos experts d’Emondage Trois-Rivieres Pro, dès vos premiers doutes. Pour ce faire, composez le 819-801-1247. Nous serons heureux d’être votre partenaire de confiance et de vous offrir des conseils utiles, y compris pour l’ensemble de vos services d’entretien d’arbre. ​

Repérer précocement l’infestation

Face à un ennemi aussi stratégique, un protocole technique a été développé. Son objectif mise sur la détection précoce de la larve. Il procède en deux temps :  
 
1. Une branche est sélectionnée. Elle doit présenter des propriétés spécifiques.

2. L’écorce est ôtée de la branche. Pourquoi? Afin de vérifier si la larve est présente en dessous. L’idéal est donc d’appliquer le protocole durant les saisons d’automne ou d’hiver, alors que la taille de la larve est à son maximum. 
  
Aussi simple cette technique pourrait vous sembler, il n’en demeure pas moins que le diagnostic connaît ses meilleures chances de précision quand ce sont des experts qui évaluent la situation. ​

Prévenir

La mesure de précaution la plus efficace, vous l’aurez devinée, c’est d’éviter de se procurer des frênes. Mais il se peut que votre terrain en ait déjà, depuis le moment où vous avez aménagé ou que vous en ayez acheté avant de connaître l’existence de l’agrile du frêne. Dans ce cas, que pouvez-vous faire? 
  
Un premier conseil s’est de donner des amis issus de la diversité arboricole à vos frênes, car en effet, la biodiversité est gage de meilleure résistance aux maladies et aux ravages d’insectes. 
  
Mais ne vous pensez pas à l’abri si aucun frêne ne pousse sur votre terrain. C’est que ce ravageur peut s’installer dans votre bois de chauffage. Pour parer du mieux possible à cette éventualité, il est conseillé de vous fournir localement. 
  
D’ailleurs, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a reçu le mandat de faire appliquer le règlement en vigueur concernant le transport de ce qui est en frêne. Il s’agit ni plus ni moins de contrôler le transport interrégional. L’idée, c’est d’éviter les déplacements provenant de régions infestées vers d’autres ne l’étant pas encore. Le règlement présente des conditions concernant le transport. Qu’est-ce qui fait l’objet de limites? D’abord, évidemment, les frênes eux-mêmes, ensuite, tout ce qui est composé de cette essence : de l’écorce ou du bois brut; et des produits : palettes, billes, emballage, copeaux… Même les véhicules de transport doivent prendre des précautions. ​

Détection des maladies et envahisseurs

Il va de soi qu’au rang des attaques aux arbres, l’agrile du frêne n’est pas le seul ravageur et qu’il existe aussi des maladies. Nous apprécierons mettre notre expérience à votre disposition, chez Emondage Trois-Rivières Pro, relativement à la détection de ce type de problèmes. Il suffit de remplir notre formulaire, sur cette page, ou au 819-801-1247.  Vous pourrez nous questionner par la même occasion sur nos autres services d’entretien d’arbre. Accueil​
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